Les Congolais aux urnes pour élire leur président

Les Congolais élisent ce dimanche leur président. Alors que le camp du président sortant Denis Sassou Nguesso encourage à aller voter massivement, plusieurs challengers appellent au boycott.

Publié le 12 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

Quelque 2,2 millions d’électeurs élisent dimanche un président au Congo, après des appels au report puis au boycottage du scrutin par plusieurs des douze candidats en lice face au chef de l’Etat sortant, Denis Sassou Nguesso.

Au total, 4. 850 bureaux de vote devaient ouvrir à 07H00 (06H00 GMT) et fermer à 18H00 (17H00 GMT) pour le premier tour dans ce pays de 3,6 millions d’habitants, producteur de pétrole mais dont les deux-tiers de la population vivent avec moins d’un euro par jour.

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Si aucun candidat n’obtient plus de 50% des suffrages exprimés, un second tour sera organisé à une date non encore déterminée.

Sassou Nguesso largement favori

Parmi les treize candidats en lice, Denis Sassou Nguesso, 66 ans dont près de 25 cumulés à la tête du pays, est donné largement favori. Il est soutenu par une centaine de partis et d’associations formant le Rassemblement de la majorité présidentielle (RMP)

Face à lui, l’opposition apparaît dispersée et divisée. Seul son ancien ministre des Finances (1997-2002), Mathias Dzon, 62 ans, pourrait le gêner dans sa course. Mais M. Dzon et cinq autres candidats, qui dénoncent notamment le fichier électoral "gonflé à volonté" et contestent l’impartialité de la Commission nationale d’organisation des élections (Conel), pourraient lui donner du fil à retordre, à travers leur appel, lancé vendredi, au boycottage.

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Quel taux de participation ?

Le camp du pouvoir a appelé à un vote massif, ce qui fait du taux de participation l’enjeu de la présidentielle, dont l’opposition avait demandé jusqu’à vendredi le report. Ces réclamations répétées et le souvenir des guerres déclenchées après les élections de 1992 et 1997 ont poussé des Brazzavillois à partir dans l’intérieur du pays, de peur de nouvelles violences. La campagne s’est cependant déroulée sans incident jusqu’à samedi.

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Quelque 17. 000 éléments de la force publique seront déployés pour sécuriser les opérations de vote. Une centaine d’observateurs de l’Union africaine, de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ainsi que des ONG seront sur le terrain.

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