Le Franco-Algérien Amine Kessaci, le petit frère exemplaire des quartiers nord de Marseille
À seize ans, Amine Kessaci fondait l’association Conscience, pour aider les habitants des quartiers nord de Marseille, où il est né. Quatre ans plus tard, devenu une sorte de pilier de sa communauté, il raconte son parcours, ses engagements et sa défaite – de peu –, aux législatives, où il s’était présenté en tant que candidat écologiste du Nouveau Front populaire.
Le Franco-Algérien Amine Kessaci, président fondateur de l’association Conscience, dans les quartiers nord de Marseille, le 9 août 2022. © Delphine Lefebvre./ Hans Lucas via AFP
À 835 voix près, Amine Kessaci aurait pu devenir le plus jeune député de l’histoire de la République française, à l’issue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet derniers. Des voix qui lui ont fait défaut dans les derniers bureaux de vote de la 3ᵉ circonscription de Marseille, « ceux des villages perdus au profit du RN [Rassemblement national] », lâche-t-il. Il était pourtant en tête
