Ouverture du procès sur la bousculade meurtrière au stade d’Abidjan

Le procès des présumés responsable de la bousculade mortelle de mars à Abidjan s’est ouvert ce vendredi. Dans le box des accusés on compte plusieurs responsables de la Fédération ivoirienne de football.

Publié le 10 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

Le procès de neuf responsables présumés de la bousculade du 29 mars au stade d’Abidjan, qui a fait 20 morts et plus de 130 blessés, s’est ouvert vendredi au tribunal correctionnel de la capitale économique ivoirienne.

Albert Kacou Anzouan, président du Comité d’organisation des compétitions à la Fédération ivoirienne de football (FIF), le directeur général et le chef du service comptabilité de la FIF, Ardjouma Koné et Andoh Beugré, ainsi que six autres personnes comparaissent.

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M. Anzouan est poursuivi pour "homicide involontaire et blessures involontaires", "complicité de faux et usage de faux" et "escroquerie".

"Je n’avais pas la gestion de la sécurité"

"Je ne reconnais pas les faits d’homicide involontaire et de blessures involontaires", a déclaré à la barre ce haut dirigeant, expliquant que certaines tâches avaient été cédées par la fédération à "d’autres compétences". "Je n’avais pas la gestion de la sécurité", a-t-il assuré.

Egalement poursuivis pour "homicide et blessures involontaires", trois membres des Forces de défense et de sécurité (FDS), qui participaient à la sécurisation, n’étaient pas présents vendredi.

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La Cour suprême doit "désigner la juridiction" qui les jugera, avait expliqué fin mai le procureur de la République Raymond Tchimou.

20 morts

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"Le défaut de coordination pour la sécurisation" est à l’origine du drame survenu avant le match de football Côte d’Ivoire-Malawi, qualificatif pour le Mondial-2010 an Afrique du Sud, selon le parquet, qui accuse également les dirigeants de la FIF d’avoir mis en place une "billetterie parallèle".

Vingt personnes avaient trouvé la mort le 29 mars, piétinées dans la bousculade provoquée par des supporters qui forçaient les accès du stade Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Ce "drame sans précédent dans l’histoire" ivoirienne, selon l’expression du président Laurent Gbagbo, avait entraîné un deuil national de trois jours.

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