Le médiateur Joaquim Chissano prend contact avec les acteurs de la crise

L’ex-président mozambicain Joaquim Chissano est arrivé jeudi à Madagascar pour prendre contact avec les acteurs de la crise politique. Le médiateur du conflit, nommé par les dirigeants d’Afrique australe, devrait rencontrer ce vendredi le président de la transition, Andry Rajoelina.

Publié le 9 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

L’ex-président mozambicain Joaquim Chissano, nommé médiateur en juin dans la crise malgache par les dirigeants d’Afrique australe, est arrivé jeudi à Antananarivo pour une première prise de contact avec les acteurs de la crise, a constaté un journaliste de l’AFP.

"Je suis venu pour prendre contact avec la situation politique, économique et sociale à Madagascar (. . . ) Je vais contacter les groupements politiques représentatifs pour avoir une première impression de la situation mais aussi d’autres personnalités de la société civile, religieuse et culturelle", a-t-il déclaré à l’AFP à son arrivée.

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"On ne vient pas mettre en marche des négociations"

"On ne vient pas mettre en marche des négociations. Il faut planifier tout cela. Quand on aura vu toutes les parties prenantes, nous verrons comment faire des négociations", a-t-il précisé.

Les dirigeants de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) avaient nommé M. Chissano médiateur dans la crise malgache, à l’issue d’un sommet extraordinaire le 21 juin.

M. Chissano, dont la visite doit se terminer dimanche selon lui, devrait rencontrer le président de la Haute autorité de transition (HAT) Andry Rajoelina vendredi.

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Equipe de médiateurs

L’ex-président mozambicain est assisté d’une équipe de médiateurs comprenant notamment un ancien Premier ministre du Swaziland, un ancien ministre des Affaires étrangères mozambicain et un ancien ministre sud-africain de la Défense, selon le porte-parole de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), Charles Mubita, interrogé à Maputo.

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Sous la pression de la rue, Marc Ravalomanana avait confié le pouvoir le 17 mars à un directoire militaire, qui l’avait immédiatement transféré à Andry Rajoelina, alors le principal opposant.

De nombreux pays et organisations, dont l’Union Européenne, considèrent cette prise de pouvoir comme un coup d’Etat.

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