Un ancien chef du GIA assure que l’armée n’a pas tué les moines de Tibéhirine

Un ancien chef du Groupe islamique armé (GIA), Abdelhak Layada, a affirmé jeudi que les moines de Tibéhirine avaient été exécutés par son mouvement en 1996 en Algérie, réagissant à la déposition d’un ancien officier français qui a mis en cause l’armée algérienne.

Publié le 9 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

"Les assassinats ont été commis par Djamel Zitouni (alors chef du GIA), à la suite des tergiversations du renseignement français", a-t-il déclaré au quotidien arabophone algérien El Khabar.

"Les négociations qu’il menait avec les Français concernaient ma libération contre la libération des moines. Les Français ont tardé à répondre s’ils acceptaient de négocier ou non avec le GIA. C’était la cause de l’échec", a-t-il ajouté.

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Officiellement, les sept moines français ont été tués par le GIA. Mais le général français à la retraite François Buchwalter, ancien attaché de Défense à Alger, a attribué leur massacre à une "bavure" de l’armée algérienne dans une récente déposition devant le juge antiterroriste chargé de l’enquête en France.

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