Enquête sur les corps de 13 probables victimes du crash de l’A310
La police tanzanienne tentait mercredi de déterminer si 13 corps retrouvés depuis mardi près de l’île de Mafia, au sud-est de Dar es-Salaam, étaient ceux de victimes du crash de l’Airbus de Yemenia le 30 juin aux Comores, a-t-on appris de source officielle.
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"Nous avons des informations du responsable de district de l’île de Mafia selon lesquelles 13 cadavres ont été trouvés la nuit dernière et des débris d’avion avec des inscriptions indiquant qu’ils pourraient provenir de l’appareil de Yemenia", a déclaré mercredi à l’AFP le responsable de la communication de la primature tanzanienne Said Nguba.
Les corps ont été transportés dans un hôpital de l’île où ils doivent être examinés par une équipe composée d’officiers de police, de médecins légistes et de représentants de la Croix-Rouge.
"L’enquête se poursuit"
"Certains des corps sont déjà en voie de décomposition. L’enquête se poursuit", a précisé M. Nguba.
L’Airbus de la Yemenia effectuant la liaison Sanaa-Moroni s’est abîmé en mer le 30 juin peu avant son atterrissage à l’aéroport de Moroni, avec 153 personnes à bord. Seule une adolescente de 12 ans a survécu et aucun corps n’a pour le moment été récupéré.
Lundi, le directeur du port de Moroni, Mohamed Dahalawi, avait reconnu que "quatre corps repérés" par les secours quelques heures après le drame, notamment au moment du sauvetage de la jeune rescapée, "n’avaient pas pu être récupérés en raison de mauvaises conditions météorologiques".
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