Berlusconi admet « ne pas avoir tenu ses promesses » d’aide à l’Afrique

Silvio Berlusconi a admis « ne pas avoir tenu ses promesses » en ce qui concerne l’aide à l’Afrique, donnant raison au chanteur de rock et militant irlandais Bob Geldof qui a lancé samedi cette accusation contre l’Italie, hôte la semaine prochaine du sommet du G8 à L’Aquila.

Publié le 5 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

"Je regrette de ne pas avoir tenu les promesses" faites sur l’aide à l’Afrique, a déclaré le chef du gouvernement, cité par le journal La Stampa paru dimanche.

"Nous nous sommes fait prendre par tout ce qui nous est tombé dessus. La crise, le tremblement de terre (de L’Aquila le 6 avril). Nous avons aussi une situation de fort conflit avec l’opposition, des juges qui attaquent. . . ", s’est défendu M. Berlusconi.

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"Nous avons commis une erreur", "quand on prend un engagement, il faut le tenir. Nous sommes en retard et ce retard, il faut le combler", a-t-il ajouté.

"Crédibilité" de l’Italie en jeu

"La crédibilité" de Berlusconi "est en jeu", avait affirmé Bob Geldof samedi dans le même quotidien, relevant que l’Italie n’a pour l’instant accordé que "3%" de l’aide promise à l’Afrique lors du sommet du G8 de Gleneagles, en Ecosse, en 2005.

L’Italie accueille de mercredi à vendredi prochain le sommet annuel du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon et Russie).

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Jeudi, pour aborder l’urgence climatique, les discussions des Huit seront élargies aux dirigeants du G5 des grands pays émergents (Afrique du sud, Brésil, Chine, Inde, Mexique), ainsi que d »Australie, d’Indonésie et de Corée du Sud.

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