Après 4 ans, une fillette franco-algérienne retrouve son père

La petite Sophie Scharbook vient d’être rendue à son père, ce qui met un terme à une bataille juridique de 4 années entre son père français et la famille de sa mère algérienne décédée.

Publié le 2 juillet 2009 Lecture : 2 minutes.

Nicolas Sarkozy s’est réjoui jeudi de l’épilogue d’un conflit qui opposait un Français et la famille de son épouse algérienne décédée autour de la garde d’une enfant de 7 ans, en annonçant dans un communiqué que la fillette avait été rendue à son père.

"C’est avec une grande joie et un grand soulagement que j’apprends que la petite Sophie a été rendue à son père, M. Jacques Scharbook, après quatre années de séparation", souligne le président.

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"J’ai suivi très personnellement le cas de Sophie et les efforts de son père. J’ai demandé dès mon élection que tout soit fait pour qu’un dénouement heureux intervienne et que Jacques Scharbook ait gain de cause", rappelle-t-il.

Il se félicite aussi de la mobilisation de la diplomatie française et remercie le président algérien Abdelaziz Bouteflika et son ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni. "Je sais le rôle qu’ont joué les autorités algériennes", a-t-il indiqué.

La belle-famille avait refusé de rendre l’enfant

Installé en 1984 à Arzew, près d’Oran, Jacques Scharbook avait épousé Farah Belhoucine en mars 2001 selon le rite musulman, puis civilement en septembre suivant à La Seyne-sur-Mer, dans le sud-est de la France, où est née la petite Sophie, qui n’a selon son père que la seule nationalité française.

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A la mort de la mère en mars 2005 dans un accident de la route, l’enfant avait été confiée lors des obsèques à sa belle-famille algérienne à Oran, qui a ensuite refusé de la rendre à son père.

Après trois ans de procédure judiciaire, la Cour suprême d’Algérie a confié en février 2008 la garde de Sophie à son père mais Jacques Scharbook ne l’avait pas revue depuis.

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La Cour d’appel d’Oran a rejeté mi-juin une procédure d’un Algérien se présentant comme le "père biologique" de l’enfant.

Le chef de la diplomatie, Bernard Kouchner, s’est aussi félicité des retrouvailles. "Je me réjouis que Sophie Scharbook, petite fille de 7 ans, ait pu retrouver son père, Jacques Scharbook, dont elle était séparée et qu’elle n’avait pu revoir depuis le décès de sa mère en mars 2005", dit-il dans un communiqué. Il précise être "reconnaissant" aux autorités algériennes d’avoir permis cet heureux dénouement".

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