Le Hezbollah confirme la mort de son chef militaire à Beyrouth
La mort du responsable militaire Fouad Chokr, visé, mardi 30 juillet, par une frappe israélienne près de Beyrouth, au Liban, a été annoncée hier, mercredi, par le mouvement islamiste.
Le Hezbollah a confirmé, mercredi 31 juillet, la mort du responsable militaire Fouad Chokr, visé la veille par une frappe israélienne, qui a également tué cinq civils près de Beyrouth.
Une source proche de la formation libanaise avait indiqué peu auparavant que son corps avait été retrouvé sous les décombres de l’immeuble touché dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.
La frappe sur un immeuble d’un quartier densément peuplé a aussi tué cinq civils, trois femmes et deux enfants, selon le ministère libanais de la Santé.
Près de vingt-quatre heures après la frappe, le Hezbollah a confirmé dans un communiqué la mort du « grand leader combattant Fouad Chokr (Sayyed Mohsen), (…) grand martyr sur la Route de Jérusalem », expression utilisée par le parti pour désigner ses combattants tués par Israël.
Le Hezbollah le décrit comme étant parmi les « grands symboles de la résistance, les créateurs de ses victoires (…) ceux qui ont poursuivi le combat jusqu’à leur dernier souffle ».
Aussi recherché par les États-Unis
Le communiqué indique que le chef du mouvement, Hassan Nasrallah, prendra la parole jeudi lors de ses funérailles pour exprimer la position du Hezbollah concernant « cette attaque violente et ce crime grave ».
Le Hezbollah affirme que l’assassinat de Chokr encouragera « ses camarades de combat à avancer avec détermination et courage pour préserver les victoires et les aspirations (…) de ce grand leader ».
L’armée israélienne avait déclaré, mardi soir, avoir éliminé Fouad Chokr, « le plus haut responsable militaire » de la formation pro-iranienne, selon elle. Elle tient Fouad Chokr pour responsable de la mort, samedi dernier, de 12 enfants et adolescents, tués par un tir de roquette sur le plateau syrien du Golan, occupé par Israël. Le Hezbollah a démenti toute implication.
Fouad Chokr était aussi recherché par les États-Unis, qui le considèrent comme « l’un des cerveaux » de l’attentat qui a fait plus de 200 morts en 1983 parmi les marines américains à Beyrouth.
La frappe alimente les craintes d’une extension au Liban de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, et d’un conflit généralisé dans la région.
(Avec AFP)
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