L’opposition accuse Tandja de « coup d’Etat »
Le Front de défense de la démocratie accuse le président Mamadou Tandja de « coup d’Etat » suite au fait qu’il se soit arrogé vendredi des « pouvoirs exceptionnels ». Les opposants, qui dénoncent un viol de la constitution, appellent l’armée à désobéir au chef de l’Etat.
L’opposition nigérienne, regroupée dans le Front de défense de la démocratie (FDD), a dénoncé samedi le "coup d’état" perpétré par le président Mamadou Tandja qui s’est arrogé vendredi des "pouvoirs exceptionnels" et a appelé l’armée à la désobéissance.
Le FDD "dénonce le coup d’Etat que vient de perpétrer le président Tandja, demande à tous les Nigériens de se mobiliser en usant de tous les moyens légaux pour faire immédiatement échec à cette entreprise de liquidation de l’Etat de droit et de la démocratie", a déclaré le président du Front, Mahamadou Issoufou.
"Viol de la constitution"
Ce dernier, battu deux fois à la présidentielle par Mamadou Tandja en 1999 et 2004, a appelé les forces de sécurité et de défense à "refuser d’obéir aux ordres d’un homme qui a pris l’option délibérée de violer la Constitution et qui a désormais perdu toute légitimité politique et morale".
Agé de 71 ans, Mamadou Tandja doit quitter son poste à la fin de cette année au terme de deux quinquennats consécutifs, mais il s’accroche au pouvoir.
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