Tandja lâché par les siens
La Convention démocratique et sociale a annoncé jeudi le retrait de ses huit ministres présents au gouvernement. Le principal parti qui soutenait jusque-là le président nigérien Mamadou Tandja se retire pour protester contre le projet de nouvelle Constitution du chef de l’Etat, qui souhaite se maintenir au pouvoir.
Le principal parti qui soutenait jusque-là le président nigérien Mamadou Tandja a annoncé jeudi le retrait de ses huit ministres présents au gouvernement pour protester contre le projet de nouvelle Constitution de M. Tandja qui souhaite se maintenir au pouvoir.
La Convention démocratique et sociale (CDS) a indiqué dans un communiqué avoir annoncé au Premier ministre cette décision "motivée par la divergence d’appréciation entre notre formation et le gouvernement relativement à la question du référendum constitutionnel".
L’appui décisif de la CDS, dirigée par le président du Parlement dissous, Mahamane Ousmane, avait permis l’élection du président Tandja en 1999 et 2004.
M. Tandja, 71 ans, avait annoncé début mai l’organisation d’un référendum portant sur une nouvelle Constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir au-delà des deux mandats actuellement autorisés. Mais, saisie par des partis d’opposition, des ONG et des syndicats, la Cour constitutionnelle avait annulé le 12 juin l’organisation d’un tel référendum.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- Pourquoi l’UE s’apprête à accorder un nouveau soutien à l’intervention rwandaise a...