Thiaroye 1944 : cinq questions pour comprendre la bataille mémorielle autour du massacre colonial
DÉCRYPTAGE – Près de 80 ans après le meurtre, par les troupes françaises, de centaines de tirailleurs sénégalais, la plaie mémorielle entre la France et le Sénégal, et plus largement entre Paris et ses anciennes colonies, est loin d’être refermée.
![Le monument en hommage aux martyrs du camp de Thiaroye à Bamako, au Mali, en 2008. © R.Gaudin / Wikimedia Commons](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.4983x0.6560/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/08/06/jad20240806-ass-decryptage-massacre-de-thiaroye.jpg)
Le monument en hommage aux martyrs du camp de Thiaroye à Bamako, au Mali, en 2008. © R.Gaudin / Wikimedia Commons
« La France ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d’histoire tragique. » La réaction du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, à l’annonce par la France de l’attribution du statut de « mort pour la France » à six tirailleurs sénégalais tués le 1er décembre 1944, montre à quel point l’omerta qui a prévalu – côté français – pendant plusieurs décennies sur ce massacre a laissé des
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