L’Afrique et la France présentes aux obsèques d’Omar Bongo

Le président français Nicolas Sarkozy et une quinzaine de chefs d’Etat d’Afrique, essentiellement francophone, devaient assister mardi aux obsèques d’Omar Bongo Ondimba, qui a passé 41 ans à la tête du Gabon et dont la succession s’annonce difficile.

Publié le 16 juin 2009 Lecture : 1 minute.

"Gloire éternelle à notre regretté président": les affiches géantes placardées à Libreville sont à l’image des obsèques grandioses que les autorités ont voulu organiser une semaine durant, jusqu’à l’inhumation prévue jeudi dans le Haut-Ogooué, sa région natale du sud-est du Gabon.

Les présidents du Burkina Faso, du Cameroun, de Centrafrique, du Congo-Brazzaville, de République démocratique du Congo (RDC), du Mali, du Sénégal et du Tchad figurent parmi les dirigeants africains qui devaient rendre hommage au doyen des chefs d’Etat d’Afrique, médiateur dans plusieurs crises du continent.

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Forte délégation française

La délégation française conduite par le président Nicolas Sarkozy promet d’être nombreuse, illustrant à quel point le Gabon d’Omar Bongo était un symbole de la "Françafrique", cette relation ambiguë entre Paris et ses ex-colonies.

De nombreuses personnalités françaises devaient s’incliner devant le cercueil, dont le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et le secrétaire d’Etat à la Coopération Alain Joyandet ou les anciens ministres Michel Roussin, Jean-Louis Debré, Jacques Godfrain.

Après un culte oecuménique à 10H00 (09H00 GMT), les oraisons funèbres gabonaises sont très attendues dans un contexte politique tendu.

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Des acteurs clés de la succession prendront la parole: le Premier ministre Jean Eyeghé Ndong, le président de l’Assemblée nationale Guy Nzouba Ndama et la présidente intérimaire Rose Francine Rogombé.

350 journalistes accrédités

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Un membre de la famille Bongo devrait clore la cérémonie. Ce dernier pourrait être Ali Ben Bongo, fils du défunt, ministre de la Défense et possible candidat à la succession.

Quelque 350 journalistes, dont une centaine d’étrangers, ont été accrédités.

Le décès à 73 ans d’Omar Bongo a été officiellement annoncé le 8 juin en Espagne où il était hospitalisé.

Après un défilé militaire, le cercueil s’envolera vers Franceville, capitale du Haut-Ogooué, où il sera inhumé jeudi dans l’intimité.

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