Il y a des combats bien plus spéciaux que d’autres, des combats avec une saveur particulière… et la boxeuse algérienne Imane Khelif vient d’en vivre un, hier soir dans ces Jeux olympiques de Paris. Cible des critiques sur les réseaux sociaux à cause de son hyperandrogénie, l’Algérienne a vécu un tournoi olympique des plus tumultueux, et son parcours a été scruté par le monde entier.

Cependant, dans un court Philippe-Chatrier majoritairement derrière elle, elle a su rester solide et a remporté sa finale olympique par décision unanime face à la Chinoise Liu Yang, championne du monde en titre, pour entrer dans l’histoire de la boxe algérienne et décrocher une médaille d’or qui en a peut-être l’apparence, mais qui pèse beaucoup plus lourd autour du cou de la boxeuse, après le torrent de haine qu’elle a pu subir.

La Tunisie décroche l’or en taekwondo

Une nouvelle médaille en taekwondo pour la Tunisie, après celle en bronze de Mohamed Khalil Jendoubi, mais celle-ci est dorée ! Le Tunisien Firas Katoussi se pare du plus précieux des métaux en taekwondo, après avoir gagné sa finale des moins de 80 kg face à l’Iranien Mehran Barkhordari. Une médaille historique pour le taekwondo de son pays puisqu’il est le premier à remporter une médaille d’or olympique dans la discipline.

Un doublé olympique dans les courses de fond pour le Kenya

Les courses de fond féminines réussissent au Kenya, et plus particulièrement à Beatrice Chebet. Après sa médaille d’or sur le 5 000 mètres dans ces Jeux olympiques, elle réussit le doublé, et s’impose également sur le 10 000 mètres, en 30’43 »25, pour s’adjuger un nouveau titre olympique.

Déjà détentrice du record du monde de la discipline, Chebet était attendue dans cette finale, et a su répondre présent. L’Italienne Nadia Battocletti a vendu chèrement sa peau, mais finit à la deuxième place de la course, tandis que la néerlandaise Sifan Hassan, championne olympique en titre, complète le podium, et s’empare d’une médaille de bronze.

L’Afrique du Sud, un relais argenté

Dans un 4×100 mètres masculin des plus spéciaux, l’Afrique du Sud avait un beau rôle à jouer. En effet, le sprinteur américain champion olympique du 100 mètres Noah Lyles manquant à l’appel pour les États-Unis, souffrant du Covid, cette course de relais pouvait être ouverte à tout scénario.

Le quatuor sud-africain ne s’est pas fait prier pour réaliser une course quasi parfaite, et Bayanda Walaza, Shaun Maswanganyi, Bradley Nkoana et Akani Simbine finissent juste derrière le Canada pour s’emparer d’une belle médaille d’argent, sept petits centièmes derrière les Canadiens (37 »50), tandis que la Grande-Bretagne remporte le bronze en 37 »61.