Le Kenya et l’Éthiopie ramènent les deux dernières médailles africaines de ces JO

Le marathon est une épreuve longue, éprouvante, intense, et malgré cela, la victoire peut se jouer dans les derniers mètres. Lors de cette course de la dernière journée des Jeux olympiques, elles étaient quatre dans le peloton de tête, pouvant prétendre au titre ultime : la Néerlandaise Sifan Hassan, l’Éthiopienne Tigst Assefa, et les Kényanes Sharon Lokedi et Hellen Obiri.

Sifan Hassan, elle-même d’origine éthiopienne, avait déjà glané deux médailles sur le 5000 et le 10 000 mètres dans ces JO, et tentait le pari fou de remporter une troisième médaille sur le marathon pour devenir la première athlète, hommes et femmes confondus, à le faire depuis le Tchèque Emil Zatopek. Or, les Kényanes et l’Éthiopienne ne comptaient pas lui faciliter la tâche.

Une course pleine de suspense et de grabuge

Deux kilomètres avant la fin de course, le rythme commence à s’emballer, et les écarts à se créer. Elles ne sont plus que deux à se battre pour le titre olympique, Assefa et Hassan. Alors que les deux s’élancent dans un sprint des plus mouvementés, Sifan Hassan prend finalement les devants si bien que Tigst Assefa ne reviendra jamais sur la Néerlandaise, qui s’empare du titre en 2:22:55 – nouveau record olympique – pour clôturer ses JO.

Tigst Assefa finit quelques secondes derrière et apporte une dernière médaille d’argent à l’Éthiopie, tandis que la Kényane Hellen Obiri prend finalement le bronze.

C’est cette dernière épreuve qui permet à l’Afrique de briller dans ces 33e olympiades, avec un total de 39 médailles, soit deux de plus que lors des Jeux précédents de Tokyo en 2021.