Ravalomanana envisage une intervention militaire pour « restaurer l’état de droit »
Le président malgache évincé Marc Ravalomanana a estimé mercredi que « toutes les options, y compris une intervention militaire », doivent être envisagées pour « restaurer l’état de droit » à Madagascar.
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"Davantage doit être fait pour restaurer l’état de droit et la démocratie, et cela inclut d’étudier toutes les options, y compris une intervention militaire", a déclaré M. Ravalomanana, dans un communiqué publié à Pretoria, la capitale administrative sud-africaine.
Le président évincé, qui vit actuellement en exil en Afrique du Sud, n’a pas précisé qui pourrait participer à cette intervention armée.
"De nombreux prisonniers politiques sont encore détenu"
"Je suis très inquiet des informations selon lesquelles les violations des droits de l’Homme à Madagascar se poursuivent. De nombreux prisonniers politiques sont encore détenus (. . . ). Je ne laisserai pas un régime illégal brutaliser le peuple malgache", a-t-il ajouté.
Lundi, le Marché commun d’Afrique du Sud et de l’Est (Comesa), qui rassemble 20 pays, avait évoqué la possibilité d’une "intervention militaire" pour rétablir la démocratie à Madagascar. Le Comesa ne dispose cependant pas de moyens militaires pour gérer des crises.
La France contre une intervention militaire
La France, ancienne puissance coloniale de Madagascar, a elle, estimé qu’une intervention militaire n’était pas une "bonne idée".
Lâché par l’armée, le président Marc Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, alors le principal opposant et qui se trouve aujourd’hui à la tête d’une haute autorité de transition.
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