Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »

Tandis que le Niger et le Bénin tentent d’amorcer un dégel diplomatique, Niamey accuse les services secrets français de former et d’armer des jihadistes. Une manœuvre pour forcer Cotonou à prendre ses distances avec Paris ?

Des partisans du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP) manifestent à Niamey, le 16 septembre 2023, pour exiger le départ de l’armée française du Niger. © AFP

Des partisans du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP) manifestent à Niamey, le 16 septembre 2023, pour exiger le départ de l’armée française du Niger. © AFP

Publié le 13 août 2024 Lecture : 5 minutes.

Entre Niamey et Cotonou, le bras de fer diplomatique se déploie désormais sur un nouveau terrain offensif : celui de la communication. Le 3 août, fête de l’indépendance du Niger, le général Abdourahamane Tiani a donné un entretien fleuve à la Radio Télévision Niger (RTN), le troisième depuis son coup d’État en juillet 2023. Durant près de deux heures, le militaire a dressé le bilan de son année au

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Le général Abdourahamane Tiani, président du Niger, lors du premier sommet des chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES), le 6 juillet 2024, à Niamey. © Mahamadou Hamidou/Reuters

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