Le gouvernement demande le maintien de la présidentielle au 28 juin

Le gouvernement bissau-guinéen a demandé lundi au président intérimaire Raimundo Pereira de maintenir la date de l’élection présidentielle à la date du 28 juin, malgré les violences de vendredi ayant fait 4 morts, dont un candidat à la présidentielle.

Publié le 8 juin 2009 Lecture : 1 minute.

"Nous avons longuement discuté avec le président Pereira et lui avons indiqué qu’il était très important pour la stabilité interne du pays de maintenir les élections à la date initialement indiquée, c’est à dire le 28 juin", a déclaré Manuel Saturnino da Costa, ministre de la Présidence du conseil des ministres.

Le ministre s’exprimait au sortir d’une audience avec le président Pereira, qui a reçu les leaders des partis politiques en lice pour le scrutin, pour une "large concertation".

la suite après cette publicité

"Les conditions techniques et matérielles existent pour la tenue des élections à toute date indiquée par le président", a de son côte réaffirmé le président de la Commission nationale électorale, Desejado lima Da Costa.

Le président a également entendu les présidents de la Cour suprême, de la Commission électorale et de l’Assemblée nationale.

Accusés de tentative de coup d’Etat

Vendredi, un des candidats et ministre de l’Administration territoriale Baciro Dabo, l’ancien ministre de la Défense (2005-07) Helder Proença ainsi qu’un de ses gardes du corps et son chauffeur, ont été tués vendredi par des militaires.

la suite après cette publicité

Le gouvernement les a accusés d’avoir pris part à une tentative de coup d’Etat.

M. Dabo était très proche du président Joao Bernardo Vieira, assassiné il y a trois mois par des militaires, peu après l’attentat à la bombe qui avait coûté la vie au chef d’état-major des armées, le général Batista Tagmé Na Waie.

la suite après cette publicité

Interpellation d’un frère de Baciro Dabo

Les funérailles de Helder Proença ont eu lieu lundi après-midi. Le corps a été accompagné par une foule d’amis et de parents vers le cimetière municipal où il a été inhumé, selon des témoins.

Le major Yaya Dabo, frère du ministre Baciro Dabo assassiné vendredi, a d’autre part été interpellé lundi par la police militaire, selon des membres de sa famille. Aucune explication n’a été donnée.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

L’ex-Premier ministre donné pour mort serait en vie

Report du lancement de la campagne présidentielle

Un ancien ministre soupçonné de tentative de putsch abattu

Contenus partenaires