Provocation et tensions à Jérusalem, pression internationale pour une trêve à Gaza

La communauté internationale redouble de pressions pour éviter un conflit généralisé au Moyen-Orient.

Cette image extraite d’une vidéo UGC publiée le 13 août 2024 montre le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir dans l’enceinte de la mosquée Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem. © UGC / AFP

Cette image extraite d’une vidéo UGC publiée le 13 août 2024 montre le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir dans l’enceinte de la mosquée Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem. © UGC / AFP

Publié le 14 août 2024 Lecture : 2 minutes.

Les pressions internationales se multiplient pour parvenir à un cessez-le feu dans la bande de Gaza. Joe Biden a estimé qu’un accord sur un cessez-le-feu pourrait dissuader l’Iran, alors que les discussions en vue d’une trêve dans le territoire palestinien doivent reprendre jeudi à la demande des pays médiateurs, Qatar, États-Unis et Égypte.

« Menace d’escalade »

Les tensions à travers le Moyen-Orient ont redoublé, depuis le début de la guerre à Gaza, entre Israël d’une part, et d’autre part l’Iran et les groupes armés qu’il soutient, notamment le puissant Hezbollah libanais.

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L’armée israélienne, en alerte à la frontière nord où les échanges de tirs sont devenus quotidiens avec le Hezbollah, poursuit aussi son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza.

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La sous-secrétaire générale de l’ONU, Rosemary Di Carlo, a appelé « toutes les parties » à la désescalade. « Dix mois après le début de la guerre, la menace d’une escalade régionale est plus palpable et plus effrayante que jamais », a-t-elle dit. Dans la bande de Gaza, assiégée par Israël, « la situation reste catastrophique pour les civils. Aucun lieu n’est sûr à Gaza, mais les civils continuent à être évacués dans des zones de plus en plus réduites », a-t-elle ajouté.

Israël a annoncé que ses négociateurs participeraient le 15 août à de nouvelles discussions sur une trêve associée à la libération des otages retenus à Gaza. Ces discussions ont pour cadre un plan en trois phases annoncé le 31 mai par Joe Biden et alors présenté comme émanant d’Israël, qui prévoyait, dans un premier temps, une trêve de six semaines accompagnée d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d’otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.

« Provocation »

Dans ce contexte très tendu, le ministre israélien d’extrême droite Itamar Ben Gvir a soulevé un tollé international en priant, le 13 août, comme 3 000 fidèles juifs sur le site hautement sensible de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, à l’occasion d’une fête juive.

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Les États-Unis ont qualifié d’ « inacceptable » la prière du ministre dans ce lieu où les non-musulmans sont autorisés à se rendre, mais sans prier. « Cela aussi détourne l’attention de ce qui nous semble être un moment vital, alors que nous travaillons à conclure un accord de cessez-le-feu », a déclaré un porte-parole du département d’État.

L’ONU, l’Union européenne et Paris ont dénoncé une « provocation ». Plusieurs capitales arabes ont également protesté. Évoquant la guerre à Gaza pendant ce déplacement, le ministre israélien a affirmé qu’il fallait « gagner cette guerre, pas aller à des discussions à Doha ou au Caire ».

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(Avec AFP)

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