Présidentielle : le colonel Vall annonce sa candidature

Le colonel Ely Ould Mohamed Vall a annoncé samedi sa candidature à la présidentielle du 18 juillet. L’ancien chef de junte espère « travailler à la construction d’un pays réconcilié, politiquement et économiquement viable et stable ».

Publié le 6 juin 2009 Lecture : 1 minute.

Le colonel Ely Ould Mohamed Vall, ancien chef d’une junte (2005-2007) ayant remis le pouvoir au premier président démocratiquement élu en Mauritanie, a annoncé samedi à l’AFP sa candidature à l’élection présidentielle du 18 juillet dans ce pays.

"Je suis candidat à la présidentielle", a-t-il déclaré, confirmant des déclarations de ses proches ces derniers jours.

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Le colonel Vall a estimé que la "période de transition" qu’il a dirigée de 2005 à 2007 après un coup d’Etat militaire l’ayant amené au pouvoir avait été "une réussite".

Mais, a-t-il ajouté, 15 mois après la remise du pouvoir au premier président démocratiquement élu du pays, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, "il y a eu cet accident, ce coup d’Etat qui a provoqué une situation particulièrement dangereuse pour notre pays".

Putsch "inapproprié, inadéquat"

Ce putsch du 6 août 2008 qui a renversé M. Abdallahi, était "inapproprié, inadéquat et n’avait aucune raison d’être", a-t-il dit. "Nous considérons que ce coup d’Etat était le coup d’Etat de trop".

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Refusant de parler de son cousin et ancien allié, le meneur du coup d’Etat du 6 août 2008, le général Mohamed Ould Abdelaziz, avec qui il est réputé être brouillé, il a ajouté: "Ma candidature n’a pas le sens d’une candidature contre quiconque, contre l’ambition de quiconque, contre la personnalité de quiconque".

"Travailler à la construction d’un pays réconcilié"

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"J’ai le plus grand parti politique du pays, ce sont tous les Mauritaniens", a-t-il poursuivi en réponse à une question portant sur le fait qu’il n’avait pas de parti. Cela "ne veut pas dire que je ne suis pas ouvert à tout autre parti politique, autre entité, quel que soit aujourd’hui son positionnement"

"Si ce coup d’Etat n’était pas intervenu, probablement je ne me serais plus intéressé aux affaires publiques", a-t-il ajouté indiquant qu’il voulait désormais "travailler à la construction d’un pays réconcilié, politiquement et économiquement viable et stable".

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