Le référendum constitutionnel fixé au 4 août

Le conseil des ministres du Niger a fixé au 4 août le référendum sur la nouvelle constitution du pays. Le nouveau texte doit permettre au président Mamadou Tandja de briguer un troisième mandat.

Publié le 6 juin 2009 Lecture : 1 minute.

Le conseil des ministres du Niger a fixé au 4 août la tenue du référendum sur une nouvelle Constitution, souhaité par le président Mamadou Tandja pour pouvoir rester au pouvoir au-delà de la fin de son mandat actuel, a annoncé vendredi le gouvernement.

"(. . . ) le corps électoral est convoqué le mardi 4 août 2009 à l’effet de se prononcer par voie référendaire sur le projet de Constitution de la sixième République", indique un communiqué diffusé par la radio d’Etat.

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Chaque électeur devra "répondre par ‘oui’ ou par ‘non’ à la question : ‘Approuvez-vous le projet de Constitution soumis à votre sanction ?’", précise le texte.

Au terme de son deuxième quinquennat successif, qui touche à sa fin le 22 décembre, Mamadou Tandja, 71 ans, doit céder le pouvoir selon la Constitution actuelle du Niger.

Parlement dissous

Mais depuis des mois des voix se sont élevées pour demander qu’il reste à la présidence et vendredi dernier, le chef de l’Etat a confirmé l’organisation d’un référendum portant sur une nouvelle Constitution qui lui permettrait de se maintenir au-delà de la fin de son mandat.

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Le 25 mai, la Cour constitutionnelle nigérienne a émis un avis défavorable à la tenue d’un tel référendum. Le lendemain, M. Tandja a dissous le Parlement.

Un comité de rédaction de la nouvelle Constitution a été mis en place, a rapporté mardi la radio d’Etat.

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Manifestations et grèves

Des partis politiques, syndicats et ONG au Niger se sont vivement opposés au projet de M. Tandja et appelé à des manifestations et des grèves.

Washington et Ottawa ont déjà fait part de leur inquiétude, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a fait planer la menace de sanctions tandis que la France a souligné jeudi être très attentive "au respect de l’ordre constitutionnel et de la démocratie au Niger (. . . )".

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