En Tunisie, des médias sous pression, des journalistes en prison, et quelques foyers de résistance

Chadha Haj Mbarek, Sonia Dahmani, Mourad Zeghidi, Borhen Bsaies… Plusieurs journalistes tunisiens sont emprisonnés et, à l’approche de la présidentielle du 6 octobre, les pressions sur les médias s’intensifient. Entre la crainte qui s’installe et la volonté de résister, le combat pour une presse libre est de plus en plus difficile.

	Manifestation organisée par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à Tunis, lors de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai 2023. © Yassine Gaidi/Anadolu via AFP

 Manifestation organisée par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à Tunis, lors de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai 2023. © Yassine Gaidi/Anadolu via AFP

Publié le 16 août 2024 Lecture : 5 minutes.

Dans la chambre de sa fille, sur la ville côtière de Kélibia, dans la presqu’île du Cap-Bon, dans le nord-est de la Tunisie, Rachida Haj Mbarek, la mère de Chadha Haj Mbarek, journaliste emprisonnée depuis octobre 2022, a disposé sur le lit ses objets fétiches. Le mug préféré que Chadha utilisait chaque matin pour son petit déjeuner, ses diplômes de journaliste, son carnet de notes, ses lunettes

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