Trêve à Gaza : Antony Blinken en route pour Israël

Il s’agit d’une nouvelle tentative de Washington de parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza, le Hamas dénonçant tout « diktat » américain.

Assis les yeux bandés près d’une autoroute dans le nord d’Israël (Afula), ces manifestants réclament la libération des Israéliens retenus en otage par le Hamas à Gaza, le 17 août 2024. © Menahem KAHANA / AFP

Assis les yeux bandés près d’une autoroute dans le nord d’Israël (Afula), ces manifestants réclament la libération des Israéliens retenus en otage par le Hamas à Gaza, le 17 août 2024. © Menahem KAHANA / AFP

Publié le 18 août 2024 Lecture : 2 minutes.

Le secrétaire d’État américain, dont c’est le neuvième déplacement au Moyen-Orient depuis l’attaque du 7 octobre, doit rencontrer des dirigeants israéliens. Des pourparlers doivent reprendre la semaine prochaine au Caire sous l’égide des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar mais aucune étape supplémentaire dans le déplacement d’Antony Blinken n’a été annoncée à ce stade.

Nouvelle proposition de compromis

Après une nouvelle session de négociations à Doha en vue d’une trêve, marquée par une nouvelle proposition américaine de compromis, le président américain Joe Biden avait évoqué un « accord » proche, le 16 août dernier.

la suite après cette publicité

Le lendemain, le Hamas a répliqué en estimant qu’il s’agissait d’une « illusion » et en dénonçant « l’imposition de diktats américains ». Il rejette toute proposition remaniée et réclame l’application du plan annoncé fin mai par le président Biden.

Le brief. Les clefs de l'actualité africaine dans votre boite mail

Chaque semaine, recevez les 5 infos de l'actualité africaine décryptées par nos journalistes.

Image

Le gouvernement américain et les médiateurs égyptiens et qataris espèrent parvenir à une cessation des hostilités et à la libération des otages enlevés par le Hamas durant l’attaque du 7 octobre.

Pour Washington, un cessez-le-feu à Gaza aiderait à éviter un embrasement régional après la menace de l’Iran et ses alliés de riposter à l’assassinat, imputé à Israël, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran le 31 juillet, et à celui du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, tué la veille dans une frappe revendiquée par Israël près de Beyrouth.

« Retour en arrière »

Un accord de cessez-le-feu « proche » est une « illusion », a taclé un cadre du Hamas, Sami Abou Zohri, pour qui la dernière proposition américaine « laisse supposer un énorme retour en arrière ». Le Hamas accuse Israël d’avoir ajouté de « nouvelles conditions », notamment le « maintien de troupes » israéliennes à la frontière de Gaza avec l’Égypte et « un droit de veto » sur les prisonniers palestiniens susceptibles d’être échangés contre des otages.

la suite après cette publicité

Les chefs de diplomatie britannique, français, allemand et italien ont, de leur côté, exhorté dans un communiqué conjoint « toutes les parties à s’engager de manière positive et flexible dans le processus » de négociation. Á Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rassemblées pour réclamer un accord permettant de ramener chez eux les otages retenus à Gaza.

(Avec AFP)

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires