Le président tchadien souhaite une « solution définitive » au conflit

Le président tchadien Idriss Deby Itno a indiqué qu’il souhaitait une « solution définitive » au conflit qui oppose son pays au Soudan, après avoir participé à un sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad) à Sabratha en Libye.

Publié le 30 mai 2009 Lecture : 1 minute.

"Nous partons avec une note d’espoir pour que les deux pays voisins frères et amis arrivent dans les jours ou les mois à venir à une solution définitive à cette crise, sous l’égide du frère guide (le numéro un libyen Mouammar Kadhafi), les Nations unies et d’autres pays amis", a-t-il dit vendredi soir.

M. Deby, qui était interrogé par l’AFP, a ajouté qu’il espérait que le "Darfour retrouve sa sérénité", estimant que le Tchad était "le pays le plus mis à mal par le conflit" dans cette région de l’ouest du Soudan en proie à une guerre civile.

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"Nous utilisons notre droit de nous défendre", a indiqué M. Deby, en allusion aux bombardements menés au nom du "droit de poursuite", de positions de rebelles tchadiens en territoire soudanais, soulevant les protestations de Khartoum. "Mais en même temps, nous sommes des hommes de paix et nous cherchons la paix avec tous nos voisins en particulier avec le Soudan", a-t-il encore dit.

Soutien mutuel des rebelles

Les rebelles tchadiens venus du Soudan ont lancé le 4 mai une offensive contre N’Djamena mais ont été contraints par l’armée tchadienne de regagner l’ouest soudanais, où ils sont basés.

Pour M. Deby, "les rebelles, il y en a pas. Ce sont des mercenaires qui sont venus nous attaquer et nous les avons complètement défait". "Il ne reste rien (des rebelles). Ceux qui se sont enfuis, sont rentrés au Soudan. Ils sont entre les mains des autorités soudanaises", a-t-il ajouté.

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Le conflit entre le Soudan et le Tchad, deux pays qui s’accusent mutuellement de soutenir des rebelles, était à l’ordre du jour du sommet de la Cen-Sad qui s’achève samedi à Sabratha, à 65 km à l’ouest de Tripoli.

Le président soudanais Omar el-Béchir, qui a assisté au sommet malgré le mandat d’arrêt international dont il fait l’objet, a quitté la réunion après la séance d’ouverture, sans faire de discours ni de déclarations à la presse.

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