Grève surprise dans les transports

Une grève surprise des chauffeurs de taxis, minibus « magbana » et autocars a paralysé mardi une bonne partie de la Guinée. Ils dénonçaient notamment l’obligation de réduire le nombre de leurs passagers.

Publié le 26 mai 2009 Lecture : 1 minute.

Les habitants de la capitale, privés de transports en commun, étaient nombreux à marcher le long des voies ferrées, de façon à emprunter les chemins les plus rectilignes, a constaté le correspondant de l’AFP.

Depuis quelques mois, le gouvernement demande aux chauffeurs de taxis collectifs de s’en tenir au nombre maximum de passagers autorisé sur la carte grise du véhicule, soit quatre au lieu des six transportés habituellement.

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"S’il fallait appliquer ces instructions, on serait obligé de doubler le prix du transport pour s’en sortir", protestait mardi un chauffeur en grève à Conakry.

Les mesures de la colère

Par ailleurs, les conducteurs de taxis doivent désormais acheter une vignette à 300. 000 francs guinéens (50 euros) au lieu de 90. 000 (15 euros) auparavant, et tous les taxis doivent être peints en jaune, pour lutter contre la prolifération des "clandos" (taxis en situation irrégulière).

En réaction à la grève, le chef de la junte au pouvoir depuis le putsch du 23 décembre, le capitaine Moussa Dadis Camara, a invité le syndicat des transporteurs à une rencontre au camp militaire Alfa Yaya Diallo.

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Selon un communiqué lu à la radio d’Etat, le capitaine Dadis Camara a prié le syndicat de demander aux transporteurs de suspendre le mouvement.

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