Le sport africain, une arme de soft power trop peu financée

Les résultats plus que mitigés des athlètes africains lors des Jeux olympiques de Paris peuvent-ils s’expliquer par un manque de volonté politique et d’investissements dans le sport ? Analyse, en infographies, d’un marché qui est à la fois un potentiel levier de croissance et une arme de « soft power ».

L’athlète kényane Béatrice Chebet, médaille d’or du 10 000m féminin aux JO de 2024. © KUNIHIKO MIURA/The Yomiuri Shimbun via AFP

L’athlète kényane Béatrice Chebet, médaille d’or du 10 000m féminin aux JO de 2024. © KUNIHIKO MIURA/The Yomiuri Shimbun via AFP

Publié le 22 août 2024 Lecture : 3 minutes.

Les Jeux olympiques de Paris ont été pour le moins décevants pour les athlètes africains. Alors qu’ils étaient plus d’un millier à avoir fait le voyage jusqu’en France pour ces Jeux, la moisson est famélique : 39 médailles en tout, dont 13 en or. C’est moins que les États-Unis, la Chine, le Japon, l’Australie et la France, le « top 5 » des nations au classement des médailles. Le Kenya, avec 11

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