Rébellion touareg : l’état d’urgence reconduit pour trois mois

Le président nigérien a prolongé de trois mois l’état d’urgence dans le Nord. La fin de cette mesure était présentée par les rebelles touareg comme un « préalable » au dépôt des armes.

Publié le 23 mai 2009 Lecture : 1 minute.

L’état d’urgence a été prolongé de trois mois par le président Mamadou Tandja dans le nord du Niger, théâtre de conflit, alors que la levée de cette mesure est un des préalables posés par les combattants touareg pour des négociations, a rapporté samedi la radio publique.

Institué par décret présidentiel en 2007, la "mise en garde", équivalent de l’état d’urgence, accorde les pleins pouvoirs à l’armée dans le nord du Niger, une zone riche en uranium.

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Des représentants des combattants touareg avaient demandé la levée de cette mesure en prélude à des "négociations formelles de fond" à l’occasion leur première rencontre avec le président Mamadou Tandja tenue à Agadez (nord) le 3 mai.

Les "préalables" des rebelles

Le principal mouvement rebelle touareg, le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), et le Front des Forces de Redressement (FFR), une dissidence du MNJ, refusent de déposer les armes avant la réalisation de ce préalable.

Comme autres "préalables", ces groupes réclament la libération de toutes les personnes, notamment civiles, arrêtées en raison du conflit, une trêve dans les hostilités ainsi qu’un calendrier clair et précis des négociations.

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Niamey exige pour sa part que les combattants touareg déposent les armes sans conditions.

Pour un retour à la paix, ces fronts réclament une meilleure insertion des Touareg dans l’armée, les corps para-militaires et le secteur minier situé dans la zone du conflit.

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