Un an après la chute d’Ali Bongo : le coup d’État d’Oligui Nguema, une « master class » ?

C’était il y a un an, quasiment jour pour jour. L’élection présidentielle qui s’est tenue au Gabon le 26 août 2023, dont Ali Bongo Ondimba a été déclaré vainqueur, a conduit, en une poignée de jours, au coup d’État mené par le général Brice Clotaire Oligui Nguema.

« Sous contrôle »

Dans une enquête exclusive à paraître ce lundi 26 août sur JA, Jeanne Le Bihan lève le voile sur ces quelques jours qui ont conduit à la chute d’Ali Bongo Ondimba. « Le mode de scrutin à un tour, la Cour constitutionnelle, le Centre gabonais des élections, les médias… Tout était apparemment sous contrôle, y compris les forces de l’ordre et l’armée, plus précisément la seule unité réellement opérationnelle : la Garde républicaine du général Oligui Nguema », rappelle François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique, invité de La Semaine de JA sur RFI.

Le « tandem » formé par le fils et l’épouse d’Ali Bongo Ondimba, Noureddin et Sylvia Bongo-Ondimba, « pensaient avoir absolument tout fait pour verrouiller l’élection présidentielle en leur faveur ».

C’était sans compter sur le retournement d’Oligui Nguema, pièce centrale dans la stratégie déployée en amont des élections et envers lequel « personne, à ce moment, n’avait de doute sur sa loyauté à l’égard du régime ». « Le général dissimule ses plans jusqu’à l’ultime seconde, dans la soirée du 29 août, souligne François Soudan. Techniquement, ce coup d’État, c’était une « master class ». »

Pour en savoir plus sur les dessous de ces quelques jours qui ont fait basculer le Gabon, retrouvez notre enquête sur les derniers secrets du coup d’État, à paraître ce lundi 26 août.

La Semaine de JA est à retrouver chaque samedi sur les ondes de RFI, et en intégralité sur le site de JA.