Les Congolais éliront leur président le 12 juillet

La date de la présidientielle congolaise a été fixée au 12 juillet prochain. Le scrutin sera organisé par la Commission nationale d’organisation des élections, qui n’inspire aucune confiance à l’opposition.

Publié le 11 mai 2009 Lecture : 2 minutes.

Le premier tour de l’élection présidentielle au Congo-Brazzaville aura lieu le 12 juillet, selon un décret présidentiel lu lundi à la radio nationale.

"Le corps électoral est convoqué le dimanche 12 juillet 2009 pour le premier tour de l’élection du président de la République sur toute l’étendue du territoire national", selon ce décret signé le 8 mai par le président Denis Sassou Nguesso.

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Si le gouvernement avait récemment annoncé que l’élection aurait lieu lors de la première quinzaine de juillet, la date précise du scrutin n’avait pas encore été fixée.

Plus d’une dizaine de personnalités, dont certains membres de l’opposition, ont déjà annoncé leur candidature. Celle du président Sassou Nguesso, revenu au pouvoir en 1997 à la faveur d’une guerre civile et élu en 2002, se fait toujours attendre. Son entourage lui prête toutefois l’intention de briguer un nouveau septennat.

Le scrutin sera organisé par la Commission nationale d’organisation des élections (Conel) dont l’impartialité est remise en cause par l’opposition.

L’opposition méfiante

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Les législatives de 2007 et les locales de 2008, organisées par cette structure, ont été marquées par la fraude et des dysfonctionnements dénoncés notamment par les observateurs de l’Union africaine (UA).

Sa dissolution était une des principales revendications du Front uni des partis de l’opposition (Fupo), regroupant une vingtaine de formations, avant le Dialogue républicain organisé en avril et censé préparer la présidentielle. Le Fupo, qui réclame aussi une révision des listes électorales, avait finalement boycotté ce forum.

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Le porte-parole du Fupo Pascal Tsaty Mabiala avait déclaré à l’issue du Dialogue républicain: "Si les conditions permissives (transparence, révision des listes, respect de l’opposition) de cette élection ne sont pas créées, elle ne sera ni libre, ni transparente et nous la contesterons".

Denis Sassou Nguesso a dirigé ce pays pétrolier d’Afrique centrale de 1979 à 1992, année des premières élections pluralistes, perdues au profit de Pascal Lissouba. Revenu au pouvoir grâce à la victoire de ses troupes dans la guerre civile en 1997, il a été élu en 2002 lors d’une présidentielle boycottée par les principaux dirigeants de l’opposition.

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