L’ex-Premier ministre Idrissa Seck obtient le non-lieu

L’ancien Premier ministre sénégalais Idrissa Seck, accusé en 2005 de malversations financières et emprisonné pendant sept mois dans le cadre de cette affaire, a bénéficié d’un « non-lieu » total dans cette affaire, a-t-on appris lundi auprès de son avocat.

Publié le 4 mai 2009 Lecture : 1 minute.

M. Seck "a bénéficié d’un non-lieu de la part de la commission d’instruction de la Haute Cour de justice. J’ai reçu notification de l’arrêt ce (lundi) matin. Aucune charge ne pèse plus sur lui", a déclaré à l’AFP Me Boucounta Diallo, un de ses avocats.

"Le dossier (dit des chantiers de Thiès) est maintenant définitivement enterré" et M. Seck est complètement blanchi de toutes les accusations ayant pesé contre lui, a ajouté Me Diallo.

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La commission d’instruction de la Haute Cour de justice était chargée d’enquêter sur des malversations présumées portant sur plusieurs milliards de FCFA dans le cadre de travaux à Thiès (70 km de Dakar), ville dont l’ex-Premier ministre est le maire.

Idrissa Seck, qui fut Premier ministre de novembre 2002 à avril 2004, avait été emprisonné pendant près de sept mois entre 2005 et 2006, avant d’être libéré en février 2006 à la faveur d’un non-lieu partiel.

Ancien homme de confiance du président Abdoulaye Wade, il était ensuite tombé en disgrâce auprès de lui.

Mais récemment, il s’est à nouveau rapproché du parti au pouvoir, après des retrouvailles avec le chef de l’Etat sénégalais, 82 ans, au pouvoir depuis 2000.

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