Affaire Sophie Scharbook: Paris réclame le retour de l’enfant

La situation juridique de Sophie Scharbook, une fillette réclamée depuis 2005 par son père français à sa belle-famille algérienne, « est clairement établie » et la France continue de demander qu’elle lui soit rendue, a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères.

Publié le 4 mai 2009 Lecture : 1 minute.

"Tant par les actes d’état civil dont dispose Jacques Scharbook que par les décisions judiciaires rendues en Algérie, il résulte que Sophie Scharbook est la fille de Jacques Scharbook", a souligné le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, Frédéric Desagneaux, interrogé sur une information de presse en Algérie assurant que ce dernier n’est pas le père de la fillette.

"La Cour suprême algérienne a, dès le 13 février 2008, confirmé que la garde de l?enfant devait revenir à Jacques Scharbook. Nous continuons de demander la stricte application de cette décision de la justice algérienne, dans les meilleurs délais", a ajouté le porte-parole, en insistant sur un rétablissement des "droits de Jacques Scharbook à l’égard de son enfant (. . . ), dans l’intérêt supérieur de la petite Sophie".

la suite après cette publicité

Un quotidien algérien avait affirmé récemment que des tests ADN montraient que M. Scharbook n’était pas le père de Sophie et qu’elle était Algérienne et non Française comme il l’affirme.

Début mars, Jacques Scharbook avait indiqué à l’AFP en avoir appelé au président français Nicolas Sarkozy pour retrouver sa fille, disparue en 2005 lors des obsèques de sa femme décédée dans un accident de voiture. Depuis, il a obtenu d’un tribunal algérien la restitution de l’enfant, un jugement confirmé en appel puis par la Cour suprême d’Alger en février 2008.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires