Le Fonds africain de développement récolte 7,3 milliards de dollars
Le Fonds de la Banque africaine de développement (Fonds africain de développement) a été reconstitué le 27 septembre à Paris, avec un montant de 7,3 milliards de dollars pour la période 2014-2016.
Les participants du Fonds africain de développement (FAD), détenu par la Banque africaine de développement (BAD), ont réaffirmé leur engagement en Afrique, en s’accordant sur une reconstitution d’un montant total de 7,3 milliards de dollars pour la période 2014-2016. Sur les 7,3 milliards de dollars du fonds, 1 milliard sera dédié à la facilité en faveur des États fragiles.
Amélioration de l’infrastructure et de l’intégration économique
« [Ces engagements] renforcent notre capacité d’exécution de notre programme qui s’articule autour des infrastructures, de l’intégration économique, du développement du secteur privé, en veillant plus particulièrement à accélérer l’égalité entre les hommes et les femmes et à relever les défis de la fragilité en Afrique. L’innovation demeure primordiale si l’on veut tirer le meilleur parti des ressources concessionnelles mobilisées aujourd’hui », a déclaré dans un communiqué Donald Kaberuka, le président de la BAD.
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Durant la période couverte, environ 20 millions de personnes devraient être raccordées à des services énergétiques fiables et abordables, 19 millions devraient avoir un meilleur accès au transport, 7,5 millions devraient bénéficier de services d’alimentation en eau et d’assainissement, 3 millions devraient avoir des opportunités de formation professionnelle et technique, et 7 millions devraient bénéficier d’une productivité agricole accrue.
Les participants ont approuvé la création de deux instruments de rehaussement du crédit – la garantie partielle de crédit et la facilité de rehaussement du crédit du secteur privé -, destinés à attirer les capitaux privés pour les projets de développement transformationnel.
Contribution croissante des pays africains
La reconstitution comprend 5,8 milliards de dollars en provenance des pays donateurs, ce qui représente une légère hausse par rapport à celle du FAD-12 (2011-2013). Les pays africains continuent de renforcer leur rôle : la Libye et l’Angola ont rejoint l’Afrique du Sud et l’Égypte comme contributeurs du Fonds.
« Nous avons l’espoir qu’un plus grand nombre de pays africains seront capables de contribuer au fonds, en particulier à mesure que les pays bénéficiaires du FAD opéreront leur transition vers le statut de pays à revenu intermédiaire », a déclaré Benoît Chervalier, chef de l’Unité de mobilisation et d’allocation des ressources à la BAD. « Le continent est en train de prendre en main son propre développement. »
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