Les noms des candidats à la succession du Tchadien Moussa Faki Mahamat au poste de président de la Commission de l’Union africaine (UA) sont connus. Il y a, d’abord, les deux favoris, Raila Odinga et Mahmoud Ali Youssouf.

« Les deux autres candidats, qui se sont déclarés tout récemment restent un peu en retrait », souligne François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique, dans La Semaine de JA, sur RFI. Le Mauricien Anil Gayan, ancien ministre certes respecté, est peu connu hors de son pays, tandis que le Malgache Richard Randriamandrato, dont la candidature « semble quelque peu improvisée », a été quelques mois ministre des Affaires étrangères, avant d’être « limogé pour avoir voté en faveur de l’Ukraine à l’ONU, sans l’accord de son président ».

Si cette bataille concentre les attentions, il en est une autre, plus discrète, qui se joue en parallèle : celle pour les nombreux postes qui seront redistribués au lendemain de la fin du mandat de Moussa Faki Mahamat, et en premier lieu le poste, très stratégique, de vice-président de la Commission de l’UA.

Tensions Maroc-Algérie

Un poste qui sera confié à un représentant du Maghreb. Quatre femmes sont en lice pour ce poste de « numéro 2 de l’UA », dont la Marocaine Latifa Akharbach et l’Algérienne Selma Malika Haddadi. « Quand on connaît le niveau de tensions entre l’Algérie et le Maroc, tristement illustré par le pugilat entre les diplomates des deux pays il y a quelques jours à Tokyo, on imagine qu’elles ne se feront pas de cadeaux », note François Soudan.

Pour en savoir plus sur les dessous de cette lutte en cours pour les places au sein du staff de direction de l’organisation continentale, (ré)écoutez La Semaine de JA ici en intégralité.

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