Aspen conclut une transaction de 1,1 milliard de dollars avec GSK
Le laboratoire sud-africain Aspen rachète à son actionnaire britannique Glaxo Smith Kline (GSK) plusieurs marques d’antithrombotiques et un site de production en France.
Stephen Saad, le PDG d’Aspen. En avril, le laboratoire a racheté des activités lait pour bébé de Nestlé dans le sud de l’Afrique et en Australie. © Sunday Times
Publié le 1 octobre 2013 Lecture : 1 minute.
Le laboratoire sud-africain Aspen a conclu après plusieurs mois de négociation un accord avec le britannique Glaxo Smith Kline pour l’achat de ses marques d’antithrombotiques, ainsi que du site français de Notre-Dame-de-Bondeville pour un montant de 1,1 milliard de dollars. L’usine emploie environ 700 collaborateurs et exporte ses produits vers 87 pays. C’est la seconde transaction majeure réalisée par la firme sud-africaine en quelques mois. En juin, elle avait acquis pour un milliard de dollars une usine américaine du laboratoire Merck. Avec sa dernière acquisition, Aspen devient l’entreprise africaine la plus active en dehors du continent cette année. En avril, le laboratoire, créé en 1997, a en outre déboursé 215 millions de dollars pour le rachat d’activités lait pour bébé de Nestlé dans le sud de l’Afrique et en Australie.
Lire aussi :
Le sud-africain Aspen prend pied en France
Afrique du Sud : Adcock Ingram racheté pour 1,3 milliard de dollars
Le laboratoire pharmaceutique japonais Takeda ouvre en Algérie
Aspen se renforce dans la nutrition infantile
Développement du portefeuille de produits
La vente de sa gamme d’antithrombotiques doit permettre au laboratoire britannique de concentrer plus de moyens sur de nouvelles molécules qui devraient être lancées prochainement. De son côté Aspen, dont 18 % du capital est détenu par GSK, poursuit le développement de son portefeuille de produits avec des médicaments très rentables, même si leurs ventes diminuent. Sans considérer les marchés indien, chinois, pakistanais et indonésien où GSK continuera de les commercialiser, l’Arixtra et la Fraxiparine ont généré à eux seuls environ 270 millions de dollars au premier semestre 2013.
Cette opération intervient au moment où le secteur pharmaceutique devient plus actif en Afrique. Plusieurs multinationales sont en cours de développement. Il y a quelques jours, le jordanien Hikma, coté à Londres, avait annoncé son intention d’investir 22 millions de dollars en Éthiopie afin de créer une coentreprise avec le laboratoire saoudien Midroc.
