Retrouvez la grande enquête sur l’affaire Ecobank dans le dernier numéro de « Jeune Afrique »
Accusations de conflits d’intérêt et luttes de pouvoir : le premier groupe bancaire panafricain traverse une crise sans précédent. Cette semaine dans « Jeune Afrique », retrouvez une enquête sur le scandale qui inquiète depuis plusieurs semaines le conseil d’administration ainsi que la direction d’Ecobank.
Le siège d’Ecobank, à Lomé. Au cours des deux derniers mois, les administrateurs d’Ecobank se sont réunis quatre fois, sois presque autant qu’au cours de l’année 2012. DR
Publié le 30 septembre 2013 Lecture : 1 minute.
Absence de fondamentaux managériaux, déficit de contre-pouvoirs externes dans le conseil d’administration, poids de l’ex-président, courriers confidentiels diffusés dans la presse… Autant d’éléments qui accentuent les difficultés. Depuis le 16 juillet 2013, Ecobank, et avec le groupe ses filiales dans 34 pays, son million d’actionnaires et ses 18 000 employés, a basculé dans ce qui semble être un mauvais feuilleton. Au cours des deux derniers mois, les administrateurs d’Ecobank se sont réunis officellement quatre fois, sois presque autant qu’au cours de l’année 2012.
Tourmente
Jeune Afrique explore les coulisses de cette tourmente dans laquelle est plongé Ecobank, mettant à jour les conflits plus ou moins larvés qui minent le conseil d’administration et une partie du management du groupe, la gestion pas toujours exemplaire des conflits d’intérêts ainsi que le rôle troublant de certains actionnaires. Au centre du conflit, le président Kolapo Lawson, le directeur général Thierry Tanoh et l’ex-directrice financière Laurence do Rego. Aujourd’hui la crise médiatique qui salit Thierry Tanoh révèle toutes les fragilités de l’entreprise et surtout l’expose aux ambitions des fonds sud-africains.
