Massacre du 28-Septembre en Guinée : les leçons d’un procès hors normes

Après deux ans de débats, la justice guinéenne a rendu son verdict, ce 31 juillet, dans le dossier du massacre du 28 septembre 2009 au stade de Conakry. Jeune Afrique analyse les enseignements et la portée de ce procès qualifié d’historique, ainsi que les interrogations qu’il continue de susciter.

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Publié le 28 septembre 2024 Lecture : 6 minutes.

À Conakry, le 11 septembre 2021, une semaine après le coup d’État militaire dirigé par Mamadi Doumbouya (sur l’affiche) qui a renversé le président Alpha Condé. © JOHN WESSELS/AFP
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Guinée : transition à durée indéterminée

Trois années après le putsch, les réformes nécessaires à la refondation de l’État sont engagées et la croissance économique reste solide. Mais les incertitudes qui s’accumulent autour du projet de Constitution, de l’organisation des élections et du retour des civils au pouvoir risquent de fragiliser cette relative stabilité.

Sommaire

L’atmosphère est pesante ce 31 juillet 2024, au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé dans l’enceinte de la cour d’appel de Conakry. La sécurité a été renforcée et l’accès à l’audience est désormais conditionné à la présentation d’un laissez-passer. À près de 1 000 kilomètres de là, à Nzérékoré, en plein cœur de la Guinée forestière, l’ambiance est tout aussi lourde. Dans la ville

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Mamadi Doumbouya et l’exception guinéenne