Wifi, embarquement immédiat
En proposant internet à bord, les compagnies espèrent séduire les clients. Réelle amélioration ou simple coup de pub ?
![Mango est la seule compagnie aérienne du continent à offrir internet à plus de 35 000 pieds. © Glez](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/10/10/caricature-internet-a-bord_Glez.jpg)
Mango est la seule compagnie aérienne du continent à offrir internet à plus de 35 000 pieds. © Glez
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Aérien : les aéroports africains décollent-ils ?
Mango a beau être une compagnie low cost, c’est sur le terrain du service aux passagers qu’elle entend s’illustrer. Depuis un an, ses avions reliant les principales villes sud-africaines sont les seuls du continent à offrir internet à plus de 35 000 pieds. Mais l’innovation a un prix : 50 rands (3,75 euros) pour trois heures de connexion avec un débit maximum de 4 mégaoctets. D’après les experts, l’initiative relève avant tout du « coup de pub ». Entre le prix de l’installation des équipements, la surconsommation en carburant induite par la présence d’une antenne sur le fuselage et le faible nombre de clients, la rentabilité n’est pas au rendez-vous. Mais nul doute que d’autres compagnies africaines lui emboîteront le pas.
Captif
Aux États-Unis, 24 % des liaisons intérieures offrent déjà un accès wifi et 20 % de plus pourraient le proposer prochainement. Les vols internationaux, ceux d’Air France par exemple, commencent eux aussi à en être équipés, bien qu’aucun d’entre eux ne desserve encore le continent. Pourquoi cet engouement ? Pour apporter plus de confort aux passagers ou tenter de se distinguer de la concurrence, certes. Mais aussi pour vendre à un public captif de nouvelles prestations, qu’il s’agisse d’accès à des jeux en ligne ou de la possibilité de réserver une chambre d’hôtel ou une table dans un restaurant…
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