Affaire Kieffer : l’audition de Simone Gbagbo par des juges français compromise

L’audition jeudi à Abidjan de l’épouse du président ivoirien, Simone Gbagbo, par les juges français enquêtant sur la disparition du journaliste Guy-André Kieffer était incertaine mercredi soir, en raison d’un désaccord sur le lieu de la déposition, a indiqué l’un de ses avocats.

Publié le 22 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Les magistrats français Patrick Ramaël et Nicolas Blot "veulent que l’audition se déroule dans un lieu de justice", ministère ou tribunal, alors que la Première dame "veut être entendue chez elle", a déclaré à l’AFP Me Georges Kiejman, l’un des deux avocats français de Mme Gbagbo.

Simone Gbagbo "en fait un problème de préséance" et les juges venus de Paris manquent de "réalisme", a-t-il estimé, pointant "un problème de susceptibilité réciproque".

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"On est dans une impasse", a regretté l’avocat, espérant toutefois que la situation se débloque jeudi matin.

Après n’avoir pas répondu à des convocations des magistrats à Paris, Mme Gbagbo et le ministre d’Etat ivoirien chargé du Plan, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, avaient accepté d’être entendus comme témoins à Abidjan dans le cadre de l’enquête française sur la disparition du journaliste franco-canadien en 2004 en Côte d’Ivoire.

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