En Guinée, l’opération transparence de Mamadi Doumbouya est-elle… transparente ?

Le chef de la junte guinéenne avait promis une gouvernance vertueuse. Trois ans plus tard, seuls d’anciens dignitaires sont derrière les barreaux. En revanche, les dossiers de plusieurs ministres et haut commis de l’État nommés depuis le début la transition et qui ont fait l’objet d’enquêtes pour corruption ont été classés sans suite.

Un membre des forces de sécurité guinéennes dans le palais du Peuple, à Conakry, le 14 septembre 2021. © JOHN WESSELS/AFP

Un membre des forces de sécurité guinéennes dans le palais du Peuple, à Conakry, le 14 septembre 2021. © JOHN WESSELS/AFP

DIAWO-BARRY_2024

Publié le 22 septembre 2024 Lecture : 3 minutes.

Dès son arrivée au pouvoir, le 5 septembre 2021, Mamadi Doumbouya annonçait avec fracas que la justice serait la boussole de la transition. Le 2 décembre suivant, il créait la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief). « Un double signal » envoyé aux Guinéens et aux partenaires étrangers pour leur signifier que « l’argent public ne sera[it] plus détourné impunément »,

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