Au Maroc, la « loi Ouahbi » inquiète les associations anti-corruption

Malgré les protestations de la société civile, le conseil du gouvernement a approuvé un amendement porté par le garde des Sceaux, Abdellatif Ouahbi, visant à empêcher les ONG d’intenter des actions en justice contre les délits portant atteinte aux biens publics, notamment contre les malversations commises par des élus ou des fonctionnaires.

Le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, le 24 mars 2022, à Rabat. © Jalal Morchidi / Anadolu Agency via AFP

Le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, le 24 mars 2022, à Rabat. © Jalal Morchidi / Anadolu Agency via AFP

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Publié le 4 septembre 2024 Lecture : 3 minutes.

Début 2022, quatre mois après son arrivée au ministère de la Justice, Abdellatif Ouahbi dévoilait les priorités de son département, parmi lesquelles la révision de certaines lois du code civil ainsi qu’une refonte du code pénal. Mais si certaines propositions, comme celle relative aux peines alternatives (travaux d’intérêt général, surveillance électronique, etc.) ont été votées sans bruit, un

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