24 morts dans des affrontements avec la secte Mungiki

Au moins 24 personnes ont trouvé la mort après que des habitants de Karatina (centre) ont attaqué, lundi soir, des membres de la secte Mungiki. « Nous ne pouvons pas dire qui appartenait aux Mungiki et qui n’en faisait pas partie », a indiqué à l’AFP le porte-parole de la police kenyane.

Publié le 21 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Au moins 24 personnes ont été tuées à coups de pierre et à l’arme blanche à Karatina dans le centre du Kenya lors d’affrontements avec des habitants regroupés en bandes pour chasser de la ville des membres de la secte Mungiki, a indiqué la police kenyane mardi.

Les violences ont débuté lundi soir lorsque des résidents de Karatina organisés en petits groupes s’en sont pris à des membres du gang Mungiki, une organisation de type mafieux active dans la région. "Au total 24 personnes sont mortes mais au moment où nous parlons, nous ne pouvons pas dire qui appartenait aux Mungiki et qui n’en faisait pas partie", a indiqué à l’AFP le porte-parole de la police kenyane Eric Kiraithe.

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Le 22 mars, deux membres supposés du clan des Mungiki avaient été retrouvés décapités à Murang’a, à une centaine de kilomètres au nord de Nairobi, dans le cadre de rivalités internes à ce groupe.

Les Mungiki étaient à l’origine un groupe religieux de jeunes aux cheveux tressés pratiquant des rites traditionnels. Ils ont été interdits en 2002, accusés par les autorités d’être devenus une puissante organisation criminelle avec des liens politiques.

La police les a accusé de nombreux assassinats et sa réaction contre la secte est à l’origine de plus d’une centaine de morts. Les Mungiki sont essentiellement issus de la tribu kikuyu, la principale du Kenya.

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