Au Cameroun, Bafoussam a-t-elle tourné le dos aux « années de braise » ?

Principale cité de l’Ouest, bastion de l’opposition longtemps abandonné par les autorités, Bafoussam a connu une cure de jouvence à la faveur de la CAN 2019. Elle est aujourd’hui à la croisée des chemins. Reportage.

L’hôtel Zingana, à Bafoussam, dont l’architecture est inspirée de l’art bamiléké. © Rus Margolin

L’hôtel Zingana, à Bafoussam, dont l’architecture est inspirée de l’art bamiléké. © Rus Margolin

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 11 septembre 2024 Lecture : 5 minutes.

C’est une archive dont les autorités de la ville de Bafoussam se seraient volontiers passées. En janvier 2009, un classement des villes les plus propres de la région de l’Ouest plaçait cette cité capitale comme la moins salubre de toute la région. Commandé par le gouverneur de l’époque, Pascal Mani, cette peu glorieuse distinction venait consacrer la décrépitude d’une ville, longtemps considérée

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