Marc Ravalomanana promet « de revenir le plus vite possible »

L’ancien président malgache a fait la promesse, jeudi, de « revenir le plus vite possible ». Marc Ravalomanana s’exprimait par téléphone pendant une manifestation de ses partisans à Antanarivo, la capitale.

Publié le 10 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Le président déchu de Madagascar, Marc Ravalomanana, a promis jeudi de "revenir le plus vite possible" au pays, lors d’une intervention en direct au téléphone pendant un rassemblement de ses partisans à Antananarivo.

"Je vous promets de revenir le plus vite possible", a lancé M. Ravalomanana à plusieurs milliers de ses partisans réunis sur la Place de la Démocratie comme presque chaque jour depuis l’installation le 21 mars d’une Haute Autorité de Transition (HAT) dirigée par Andry Rajoelina.

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Contraint à la démission le 17 mars après avoir été lâché par l’armée, M. Ravalomanana a quitté Madagascar. Chez ses partisans, la mobilisation ne faiblit pas depuis.

"On ne veut pas de ce DJ (Rajoelina) comme président"

"Nous exigeons catégoriquement le retour de notre président, on ne veut pas de ce DJ (Rajoelina) comme président", a affirmé jeudi à l’AFP Mme Raivo, retraitée de l’enseignement.

Avant de se lancer en politique, Andry Rajoelina a été un disc-jockey à la mode.

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"On ne veut pas de la HAT, on ne veut pas de négociations", a poursuivi Mme Raivo. Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du parti de M. Ravalomanana, a déclaré plus tôt à la tribune avoir été contacté par le nouveau régime pour entamer des discussions.

Le retour de Ravalomanana ou rien

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Après de vives protestations de la foule, M. Andrianantoandro a précisé qu’il "n’avait pas accepté", exigeant comme préalable "le retour du président Ravalomanana".

La Haute cour constitutionnelle de Madagascar avait entériné le 18 mars l’accession au pouvoir d’Andry Rajoelina, désormais président d’une autorité de transition à la tête de l’Etat pour une durée maximale de deux ans.

M. Ravalomanana avait démissionné la veille après des semaines d’agitation et de violences, en transférant les pleins pouvoirs à un directoire militaire. L’armée malgache avait ensuite transmis les pleins pouvoirs à M. Rajoelina, alors chef de l’opposition.

L’Union africaine, la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et l’Organisation internationale de la Francophonie ont suspendu Madagascar. Les Occidentaux ont condamné ce qu’ils considèrent comme un "coup d’Etat".

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