Bouteflika cherche une « majorité écrasante »

Le président algérien sortant espère obtenir « une majorité écrasante » à l’élection présidentielle de ce jeudi. Abdelaziz Bouteflika, qui brigue un troisième quinquennat, se présente face à cinq candidats qui ont tous déploré le manque de moyens dont ils disposaient face au chef de l’Etat.

Publié le 9 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Six candidats briguent jeudi les suffrages de 20,6 millions d’Algériens à une élection présidentielle dans laquelle le chef de l’Etat sortant, Abdelaziz Bouteflika, cherche une forte participation et un score sans appel dès le premier tour pour asseoir la légitimité d’un 3e mandat.

Les résultats pourraient être connus dès vendredi en fin de matinée.

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Les 46. 457 bureaux de vote fixes ouvriront sous haute surveillance à 08h00 (locales, 07h00 GMT) jusqu’à 19h00 et même 20h00 dans les grandes villes.

Les nomades du sud ou les personnes isolées des hauts plateaux ont commencé à voter dès lundi dans 243 bureaux itinérants tandis que 330 ont été ouverts à l’étranger pour permettre le vote des plus de 941. 000 électeurs de la diaspora.

Elu en 1999 puis réélu en 2004, M. Bouteflika, 72 ans, cherche "une majorité écrasante" face à cinq adversaires qui ont eu du mal à s’imposer durant près de trois semaines de campagne électorale, sans incident ni débat.

Six candidats pour un fauteuil

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Louisa Hanoune, dirigeante du Parti des travailleurs (PT, trotskiste), seule femme à se présenter, est aussi l’unique candidate pouvant se prévaloir d’une assise politique et d’un programme qu’elle défend depuis de longues années. Mais elle n’a obtenu que 1% des suffrages en 2004.

Ali Fawzi Rebaïne (AHD-54, nationaliste) a lui aussi décidé de tenter à nouveau sa chance, malgré son faible score (0,63%) en 2004. Djahid Younsi (El Islah, islamiste modéré), Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA, nationaliste) et Mohamed Saïd (Parti de la Justice et liberté, PJL, islamique modéré), ont quant à eux profité de la campagne pour, disent-ils, mieux structurer leur parti respectif.

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Ils ont tous dénoncé le peu de moyens dont ils disposaient face "à un seul candidat", jamais nommé.

Le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, a affirmé que toutes "les garanties de transparence et de crédibilité des opérations électorales" étaient assurées, l’Algérie ayant invité l’ONU, l’Union africaine, la Ligue arabe et l’Organisation de la conférence islamique à suivre le processus du scrutin.

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