Le sentiment anti-Maroc, carburant de la campagne présidentielle d’Abdelmadjid Tebboune en Algérie

Entre les accusations de déstabilisation, le soutien aux indépendantistes sahraouis et les théories du complot qui imputent à Rabat les incendies de 2021 en Kabylie, le président algérien, candidat à sa propre succession, n’a pas manqué une occasion d’incriminer le Maroc durant sa campagne électorale. Un argumentaire également utilisé par ses deux adversaires, Youssef Aouchiche et Abdelaali Hassani Cherif.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le 29 août 2024, en meeting de campagne dans la wilaya de Djanet (sud), où il portait symboliquement la « darâa », vêtement traditionnel sahraoui. © PPAgency/SIPA

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le 29 août 2024, en meeting de campagne dans la wilaya de Djanet (sud), où il portait symboliquement la « darâa », vêtement traditionnel sahraoui. © PPAgency/SIPA

RYM-BOUSMID_2024

Publié le 6 septembre 2024 Lecture : 5 minutes.

« Nous avons fait de grands progrès, même si nous n’avons pas tout accompli. Mais le plus important est que le pays a échappé à la conspiration qui se tramait contre lui. » Le 3 septembre, à l’occasion de son dernier discours de campagne avant l’élection présidentielle du 7 septembre, le président-candidat Abdelmadjid Tebboune fait le bilan de son premier mandat. Mais surtout, devant le public

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Abdelmadjid Tebboune (à dr.), candidat à la présidentielle algérienne du 7 septembre 2024, lors de son premier meeting de campagne, à Constantine, le 18 août. © X Abdelmadjid Tebboune

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