La Chine a autant besoin de l’Afrique que l’Afrique a besoin de la Chine

L’Afrique ne tirerait que des avantages à adopter une stratégie commune vis-à-vis de Pékin. D’autant qu’en ces temps de ralentissement de la croissance, la Chine a besoin d’affirmer son influence sur le Sud global. L’analyse de François Soudan, au micro de RFI.

Lors du 9e sommet Chine-Afrique, le 4 septembre 2024 à Pékin. © Photo by Adek BERRY and ADEK BERRY / POOL / AFP

Lors du 9e sommet Chine-Afrique, le 4 septembre 2024 à Pékin. © Photo by Adek BERRY and ADEK BERRY / POOL / AFP

Publié le 7 septembre 2024 Lecture : 1 minute.

Pékin accueille le Forum sur la coopération sino-africaine 2024 (FOCAC) du 4 au 6 septembre. © REUTERS/Tingshu Wang
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Sommet Chine-Afrique 2024 : les illusions perdues

Chute des prêts souverains, balance commerciale structurellement déficitaire, investissements prudents… Alors que Pékin accueille les dirigeants du continent du 4 au 6 septembre 2024, l’hyperactivisme chinois en Afrique a du plomb dans l’aile. Le continent peut-il encore attendre quelque chose de cette grand-messe politico-économique ?

Sommaire

Le sommet Chine-Afrique qui s’est tenu du 4 au 6 septembre à Pékin a rassemblé de très nombreux chefs d’État africains autour de leur homologue chinois, Xi Jinping. Un tour de force. « Réunir 53 pays africains, dont près de la moitié représentés au niveau de leur chefs d’État, c’est encore mieux en termes de participation que le dernier sommet États-Unis – Afrique, en 2022 », relève François

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Le président chinois, Xi Jinping (seul en bas), s’exprime lors de la cérémonie d’ouverture du Focac au Palais du peuple, à Pékin, le 5 septembre 2024. © GREG BAKER / POOL / AFP

Au sommet Chine-Afrique, le retour de la diplomatie du chéquier