Sécurité et paix, des priorités avant les élections de 2010

Le Premier ministre de Centrafrique, Faustin Archange Touadéra, a érigé le renforcement de la sécurité et la consolidation de la paix priorités du gouvernement avant les élections générales de 2010, lors de sa déclaration de politique générale devant les députés.

Publié le 11 mars 2009 Lecture : 1 minute.

"Les préoccupations majeures de mon gouvernement à court terme, c’est-à-dire d’ici (aux) élections de 2010, seront axées sur cinq points", a déclaré dans son allocution de plus de deux heures M. Touadéra.

Il a été nommé Premier ministre pour la première fois en janvier 2008 puis reconduit à son poste ce 19 janvier.

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Il a cité "le renforcement de la sécurité et la consolidation de la paix" dans ce pays enclavé qui tente de sortir de plusieurs années de rébellions, mutineries et coups d’Etat et économiquement à genoux.

Selon lui, "le renforcement de la bonne gouvernance et la promotion des droits de l’Homme" sont la deuxième priorité, avant "la stabilisation macro-économique".

Autres priorités: "la reconstruction des infrastructures de base et la relance des secteurs productifs et sociaux" et "la promotion du dialogue politique et social", en application des recommandations du Dialogue politique inclusif, forum sur la paix en Centrafrique tenu en décembre à Bangui, a dit le Premier ministre.

Ce forum, qui a rassemblé pouvoir, opposition, société civile et rébellions, a préconisé des législatives et une présidentielle "transparentes et équitables" en 2010, après des élections locales en 2009.

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Aucune date n’a encore été fixée.

Faustin Archange Touadéra n’a pas fixé de coût à la réalisation du programme prioritaire mais a souligné que ses objectifs étaient notamment "alignés" sur ceux du "Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP)", principal instrument de planification du développement.

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Il "s’inscrit aussi dans la perspective des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)", visant en particulier à réduire de moitié la pauvreté dans le monde à l’horizon 2015, a-t-il ajouté.

Selon la Constitution centrafricaine, la déclaration de politique générale du Premier ministre doit faire l’objet d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale.

Après le discours de M. Touadéra, les députés ont entamé un débat à l’issue duquel ils devaient accorder ou refuser leur soutien à ce programme.

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