Cameroun, football et politique : tristes passions

Paul Biya laisse les conflits s’envenimer avec l’arrière-pensée d’intervenir in extremis pour se poser une énième fois en homme providentiel. Une stratégie qu’il déploie avec la complicité passive des Camerounais, obnubilés par le football.

Dans les tribunes, lors du match Cameroun-Namibie, à Garoua, le 7 septembre 2024. © Daniel Beloumou Olomo/AFP

Dans les tribunes, lors du match Cameroun-Namibie, à Garoua, le 7 septembre 2024. © Daniel Beloumou Olomo/AFP

GEORGES-DOUGUELI_2024
  • Georges Dougueli

    Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.

Publié le 23 septembre 2024 Lecture : 5 minutes.

Crise à la Société nationale des hydrocarbures (SNH), procès Glencore, conflit opposant le ministère des Sports à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot)… Les scandales se succèdent, des luttes féroces opposant des clans aux intérêts antagonistes ont cours, y compris dans son propre entourage. Aucun de ces craquements de son régime n’est cependant de nature à perturber la sérénité de Pau

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