L’écrivain libanais Elias Khoury est mort
Il était l’un des plus grands romanciers libanais de sa génération. Fervent défenseur de la cause palestinienne, il est décédé le 15 septembre à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie à Beyrouth, où il était hospitalisé depuis de nombreux mois.
L’œuvre de l’écrivain libanais, qui aborde les thèmes de la mémoire, de la guerre et de l’exil, a été traduite dans de nombreuses langues dont le français, l’anglais, l’allemand, l’hébreu et l’espagnol. L’un de ses romans les plus connus, La porte du soleil (Actes sud, 2002), une épopée qui relate la tragédie de la Nakba, le départ forcé des Palestiniens de leurs terres lors de la création de l’État d’Israël en 1948, a été adapté au cinéma par le réalisateur égyptien Yousri Nasrallah.
Écrire jusqu’au dernier souffle
Outre la question palestinienne qu’il aborde dans de nombreux autres romans, dont la trilogie Les enfants du ghetto, l’une de ses dernières œuvres, il a également raconté la guerre civile libanaise dans plusieurs de ses œuvres comme La petite montagne ou Yalo.
Né à Beyrouth en 1948, il s’est engagé très tôt en faveur de la cause palestinienne. De 1975 à 1979, il a été rédacteur en chef de la revue Les affaires palestiniennes, collaborant avec le grand poète Mahmoud Darwich. Il a également été directeur éditorial de la section culturelle du quotidien libanais As-Safir et rédacteur en chef du supplément culturel du quotidien libanais An-Nahar.
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Elias Khoury a enseigné dans plusieurs universités notamment Columbia aux États-Unis. Il a continué à écrire jusqu’à son dernier souffle, malgré son hospitalisation et ses souffrances.
Dans un article écrit depuis son lit d’hôpital en juillet, intitulé « une année de douleur », il disait : « Gaza et la Palestine sont pilonnées de façon sauvage depuis près d’un an et résistent, (…) c’est un modèle qui m’apprend chaque jour à aimer la vie ».
(Avec AFP)
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