Kadhafi dénonce « un grave précédent » concernant le mandat d’arrêt de Béchir

Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a estimé que le mandant d’arrêt délivré contre le président soudanais Omar el-Béchir « était un grave précédent », dans un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a rapporté l’agence libyenne Jana.

Publié le 7 mars 2009 Lecture : 1 minute.

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Mandat d’arret contre Béchir: les réactions

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Le secrétaire général de l’ONU a de son côté appelé M. Kadhafi à "déployer ses efforts auprès du Soudan afin de permettre aux organisations humanitaires de rester au Darfour, affirmant que "ces ONG n’avaient rien à voir avec les questions juridiques et politiques", toujours selon Jana.

Khartoum a sommé une dizaine d’ONG de quitter le Soudan dans la foulée du premier mandat d’arrêt lancé mercredi par la Cour pénale internationale (CPI) contre un chef d’Etat, Omar el-Béchir, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, dans l’ouest du Soudan.

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Le mandat d’arrêt de la CPI "est un grave précédent contre l’indépendance des petits Etats, leur souveraineté et leurs choix politiques", a estimé le colonel Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine.

Il a estimé que les "actions de ce tribunal étaient sélectives", affirmant que la CPI "appliquait une politique de deux poids deux mesures, en ciblant les Etats africains et ceux du tiers-monde".

L’ONU a averti que des milliers de personnes risquaient de mourir du fait de la décision d’expulser les ONG au Darfour, région en proie depuis 2003 à une guerre civile qui a fait 300. 000 morts selon l’ONU. Khartoum parle d’un bilan de 10. 000 morts.

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